La Mission en France de Yohan Poliquin
Après seulement quelques mois comme mentoré chez Sage, Yohan Poliquin et son équipe de chez L’Effet Monstre sont tombés par hasard sur l’annonce du programme pour la Mission France 2018. Tout de suite, ils ont pensé que cela pourrait représenter une belle vitrine pour L’Effet Monstre. De plus, une occasion en or de découvrir la culture d’affaires française et qui sait, développer leur entreprise à l’étranger. Le 24 mars 2018, Yohan Poliquin et onze autres entrepreneurs prenaient place dans l’avion qui les mènerait tout droit vers Paris.
Un long voyage au-dessus de l’Atlantique qui allait permettre aux hommes et aux femmes d’affaires de repenser leurs objectifs pour la Mission France. Pour sa part, Yohan en avait plusieurs en tête. «Au niveau professionnel, je voulais rencontrer différents confrères de travail œuvrant dans le même domaine que moi. Je voulais situer mon entreprise par rapport au marché français, mais également à l’international.» En plus de profiter à 100% de toutes les activités prévues à l’agenda autant pré que post Mission, le co-fondateur de l’Effet Monstre souhaitait tirer un maximum d’informations, établir des contacts et signer enfin un client avec qui sa compagnie était en discussion depuis plusieurs mois.
Résultats
Yohan a réussi à décrocher ce fameux contrat qu’il espérait tant. Mais ce n’est pas tout…
«J’ai pu comprendre la culture d’affaires française avec ses bons et ses moins bons côtés. […] J’ai également pu rencontrer quelques partenaires potentiels pour distribuer et vendre notre technologie. »
Moment marquant
«Notre merveilleuse rencontre avec l’ambassadrice du Canada en France, Isabelle Hudon, ainsi que les délégués commerciaux. Nous avons eu droit à un discours très motivant sur l’entrepreneuriat, ainsi qu’à une séance d’informations sur tout ce que peut nous apporter l’Ambassade du Canada en France. C’était un moment privilégié.»
Le plaisir dans tout cela ?
En plus des relations d’affaires potentielles, passer une semaine entière avec la cohorte 2018 lui aura permis de mieux se définir comme humain et homme d’affaires. «En ce qui a trait au niveau personnel, j’étais hâtif de côtoyer d’autres jeunes entrepreneurs québécois. Nous avons souvent le syndrome de l’imposteur et de pouvoir vivre ainsi en communauté nous fait réaliser que nous vivons les mêmes réalités. […] J’ai adoré l’esprit d’inclusion et d’entraide qui régnait au sein du groupe. J’ai tissé des liens avec certaines personnes qui resteront à jamais tant au niveau professionnel que personnel.»
Le mentorat selon Yohan Poliquin
Bien que Yohan Poliquin n’ait rencontré sa mentore qu’en novembre 2017, il est catégorique sur la pertinence du mentorat d’affaires.
«Nous passons tellement de temps [dans notre compagnie] et nous nous investissons tellement que souvent nous réfléchissons d’une manière machinale. Le mentorat aide vraiment à voir [sous] un autre angle !»
Il ajoute que le mentorat d’affaires permet aux jeunes et moins jeunes entrepreneurs de bénéficier de l’expérience de gens d’affaires accomplis et généreux. «Ça ne fait qu’un an que nous sommes mentorés et nous voyons déjà les impacts bénéfiques au sein de la compagnie. Nous avons optimisé beaucoup de processus et sommes de plus en plus efficaces dans nos actions !»
L’homme d’affaires revient de son voyage motivé et avec une foule d’idées, de projets et de collaborations pour le futur. Afin d’atteindre ses objectifs, il gardera toujours en tête ceci: «Qui veut faire quelque chose trouve un moyen! Qui ne veut rien faire trouve une excuse!»